DEBAT :
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CANDIDATURE DE PARIS AUX JEUX OLYMPIQUES M. le président. La parole est à M. Denis
Merville, pour le groupe UMP. M. Denis Merville. Ma question
s'adresse à M. le ministre de la jeunesse, des sports et de la vie
associative. Le 6 juillet, le Comité international olympique sélectionnera la
ville qui accueillera les Jeux olympiques et paralympiques de 2012. Dans son
rapport, la commission d'évaluation du CIO a félicité Paris pour la très haute
qualité de son dossier de candidature et son travail d'équipe
exceptionnel. Depuis plusieurs mois, cette candidature est portée par les
plus hautes autorités de l'État et par un appui populaire croissant. Les
opérations de soutien se sont multipliées dans tout le pays, à Paris comme en
province, où de nombreuses communes ont délibéré en ce sens. Si cette
candidature est celle de Paris, c'est également celle de toute la France
! Ces jeux auront un impact sportif, économique, social et culturel sur
chaque citoyen français. Par exemple, l'implantation du village olympique dans
le quartier des Batignolles, au coeur du XVIIe arrondissement, dont notre
collègue Françoise de Panafieu est le député-maire, en sera une parfaite
illustration. Forte de l'amour des Jeux exprimé par des millions de citoyens au
cours de divers rassemblements, Paris est plus que jamais déterminée à être
choisie comme ville des JO de 2012. L'Assemblée nationale, elle aussi, est
unanime. À quelques jours du vote par les membres du CIO, pourriez-vous,
monsieur le ministre, faire le point sur notre dossier et sur les chances
françaises ? (Applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour
un mouvement populaire.) M. le président. La parole est
à M. le ministre de la jeunesse, des sports et de la vie
associative. M. Jean-François Lamour, ministre de la
jeunesse, des sports et de la vie associative. Vous avez raison, monsieur
Merville, l'union a donné du souffle à la candidature parisienne. Le consensus
politique s'est créé autour du président de la candidature, le maire de Paris,
du président de la région et du Gouvernement. M. Maxime
Gremetz. Arrêtez ! Vous allez nous faire perdre ! M. le
ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative. Dominique
de Villepin avait lui-même présenté, en tant que ministre de l'intérieur, les
dispositifs de sécurité liés à l'organisation des Jeux. Mais je tiens,
monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, à vous remercier de
votre engagement, de la mobilisation dans vos circonscriptions et dans chacune
de vos communes pour faire de la candidature parisienne celle de la
France. Les Françaises et les Français se sont mobilisés derrière le projet
parisien et ont fait en sorte, comme cela a été le cas le 5 juin sur les
Champs-Élysées, de donner une belle image de notre pays. Et puis, comme un
symbole, le Président de la République a décidé d'accompagner la candidature à
Singapour où il portera cette détermination devant chaque membre du Comité
international olympique. Si nous avons l'honneur d'organiser les Jeux, nous
devrons nous mettre très vite au travail. Dès la rentrée, je vous présenterai la
loi olympique qui donnera un cadre général à l'organisation des Jeux. Cela sera
l'occasion d'un grand débat sur le développement du sport dans notre pays, avec
les moyens nécessaires que j'obtiendrai du Premier ministre. Cela vaut la peine
d'être entrepris grâce aux Jeux olympiques et paralympiques ! Voilà, mesdames
et messieurs les députés, ce que je peux vous dire en attendant le 6 juillet et,
je l'espère, le mois d'août 2012. (Applaudissements sur plusieurs bancs du
groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
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