FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 22118  de  M.   Perrut Bernard ( Union pour un Mouvement Populaire - Rhône ) QE
Ministère interrogé :  industrie
Ministère attributaire :  industrie
Question publiée au JO le :  14/07/2003  page :  5528
Réponse publiée au JO le :  25/08/2003  page :  6687
Rubrique :  télécommunications
Tête d'analyse :  téléphone
Analyse :  portables. zones d'ombre. réduction. financement
Texte de la QUESTION : M. Bernard Perrut appelle l'attention de Mme la ministre déléguée à l'industrie sur le problème de la résorption des zones blanches des réseaux de téléphonie mobile qui concerne encore plusieurs milliers de communes rurales à travers le territoire. Alors que ce service répond à un besoin de plus en plus reconnu et nécessaire, notamment dans les zones d'habitation dispersée du monde rural, les communes n'ont pas la possibilité d'assumer les frais d'installation. Il lui demande si des mesures sont prévues pour venir en aide à ces communes pour permettre de donner satisfaction à ces populations défavorisées.
Texte de la REPONSE : La volonté du Gouvernement d'étendre les réseaux de téléphonie mobile avait été réaffirmée lors du CIADT du 13 décembre 2002. Une étape importante a été franchie le 15 juillet 2003 par la signature d'une convention nationale d'extension des réseaux de téléphonie mobile entre le Gouvernement, représenté par les ministres chargés de l'aménagement du territoire, des libertés locales et des télécommunications, l'ART, l'assemblée des départements de France (ADF) et l'Association des maires de France (AMF) et les trois opérateurs mobiles. La convention s'inscrit dans l'esprit des dispositions figurant dans l'article 1er B de la loi pour la confiance dans l'économie numérique votée en première lecture par le Sénat le 25 juin 2003 et en précise certaines modalités d'application. Les principaux éléments en sont les suivants : une concertation régionale a permis d'identifier environ 3 200 communes situées en « zone blanche ». Dans une première phase, 1 250 sites couvrant environ 1 638 communes seront mis en place. L'État, les opérateurs et les collectivités sont parvenus à un accord sur les modalités de financement de cette « phase I ». Pour cette phase I, les pouvoirs publics, l'État et les collectivités locales prendront en charge le financement des infrastructures passives (pylônes). Les opérateurs prendront intégralement en charge le financement des équipements de réseau. Dans le cadre de cette phase I, l'État engagera 44 millions d'euros, à parité avec les collectivités locales. Le Gouvernement a obtenu de la Commission européenne des assurances sur la mobilisation des fonds européens (FEDER) au profit de ce projet. Pour les communes supplémentaires, une « phase II » est prévue. Le financement de cette phase n'est pas encore arrêté et fera l'objet d'un avenant à la convention nationale. La majorité des sites construits seront traités en itinérance locale. Néanmoins, le recours à la mutualisation d'infrastructures est étudié au cas par cas, au regard de critères techniques et économiques. La répartition annoncée le 15 juillet comprend environ 70 % de sites en itinérance et 30 % en mutualisation. La signature de cette convention nationale illustre la mobilisation du Gouvernement, des opérateurs et des collectivités territoriales. Grâce à la validation des communes concernées par la phase I, le projet est désormais entré dans sa phase opérationnelle.
UMP 12 REP_PUB Rhône-Alpes O