FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 23204  de  M.   Schneider André ( Union pour un Mouvement Populaire - Bas-Rhin ) QE
Ministère interrogé :  santé
Ministère attributaire :  santé, jeunesse et sports
Question publiée au JO le :  04/08/2003  page :  6176
Date de changement d'attribution :  18/05/2007
Rubrique :  santé
Tête d'analyse :  politique de la santé
Analyse :  risques toxiques. méthodes d'évaluation
Texte de la QUESTION : M. André Schneider attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la prévention des risques toxiques par une meilleure évaluation des risques chimiques. Cette évaluation doit être faite au moyen de méthodes modernes et fiables véritablement scientifiques issues des plus récents progrès de la toxicologie moléculaire. Or, actuellement, les principaux tests de toxicologie encore reconnus officiellement datent de plus de soixante-dix ans. Ces tests, à l'évidence, permettent tout juste d'observer un résultat de toxicité aiguë, mais en aucun cas de comprendre le mécanisme d'action d'un produit toxique et encore moins de prévoir ses effets secondaires et à long terme. Les maladies ayant une origine cellulaire, comme le cancer par exemple, doivent bénéficier sans tarder de ces tests de biologie hors modèle animal. En effet, 1,3 million de personnes sont hospitalisées chaque année en France parce qu'elles sont victimes d'effets secondaires de médicaments pourtant longuement testés sur les animaux, et 20 000 malades meurent de ces effets secondaires. Actuellement la biologie moderne, la toxicologie moléculaire en particulier, offre des champs d'investigations de plus en plus étendus et cette discipline progresse chaque jour. Il serait indispensable de faire valider des tests de toxicologie moderne qui sont non seulement plus fiables mais plus rapides et moins onéreux que les empiriques tests actuels. Ils sont en outre susceptibles de générer de nouveaux emplois. Il lui demande s'il accepterait qu'une évaluation fiable des risques toxiques hors modèle animal soit inscrite dans la politique de santé publique.
Texte de la REPONSE :
UMP 12 Alsace N