Question N° :
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Analyse : |
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DEBAT : |
M. Lucien Degauchy. Ma question s'adresse à Mme la ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité. Madame la ministre, les températures ont fortement baissé dans toute la France, et avec cette vague de froid, nous avons les plus vives inquiétudes pour celles et ceux de nos compatriotes qui sont à la rue. Ils sont de plus en plus nombreux ; ce n'est pas un phénomène nouveau, malheureusement. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste et du groupe des député-e-s communistes et républicains.) Eh oui, nous assumons l'héritage, mesdames et messieurs les champions de la précarité ! (Protestations sur les mêmes bancs.) Les dispositifs d'accueil d'urgence offrent aujourd'hui plus de 90 000 places. L'an dernier, tout avait été mis en oeuvre pour accueillir les plus démunis dès les premiers froids. En est-il de même cette année ? (" Non ! " sur les bancs du groupe socialiste et du groupe des député-e-s communistes et républicains.) Pouvez-vous, madame la ministre, faire le point sur le déroulement du plan " Hiver 2005-2006 " ? Plusieurs députés du groupe socialiste. Allô ! Allô ! M. Lucien Degauchy. Le dispositif a-t-il été renforcé par rapport à l'an dernier ? (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) M. le président. La parole est à Mme la ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité. Mme Catherine Vautrin, ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité. Monsieur le député, chacun a pu en effet constater l'évolution des températures. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste et du groupe des député-e-s communistes et républicains.) Le plan " Hiver ", qui comporte trois niveaux, démarre tous les ans au 1er novembre. Lorsque nous l'avons présenté début novembre, il faisait quinze degrés. Deux semaines plus tard, les températures étaient de dix degrés inférieures aux normales saisonnières. Ce plan prévoit plus de 10 000 places d'accueil d'urgence. Au plus fort de la vague de froid, 7 800 places ont été mobilisées. C'est dire que nous disposons de capacités d'accueil suffisantes pour faire face aux besoins qui sont relayés par les associations, auxquelles je tiens à rendre un hommage tout particulier pour le travail remarquable qu'elles accomplissent chaque jour. Le Premier ministre leur a rendu visite ; je les ai moi-même accompagnées quatre soirs de la semaine dernière. (" Ah ! " sur les bancs du groupe socialiste et du groupe des député-e-s communistes et républicains.) La principale difficulté qu'elles rencontrent dans leurs rondes est de convaincre les sans-abri, en dépit du choix qu'ils ont fait, de rejoindre les centres d'hébergement pour se mettre à l'abri et se protéger du froid. D'autre part, pour améliorer la capacité d'écoute, nous avons inauguré aujourd'hui, avec Xavier Emmanuelli, le nouveau standard du " 115 " qui représente pour l'État un investissement de 500 000 euros, mais permettra de traiter tous les appels en temps réel. Plus de 400 appels ont ainsi pu être satisfaits ce matin. C'est donc une réponse concrète. La flexibilité du dispositif mis en oeuvre vise à ce que chacun puisse être accueilli et à ce que, chaque jour, la cellule de crise puisse faire face à toutes les demandes. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
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