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Texte de la REPONSE :
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Les relations bilatérales franco-hongroises ont connu un nouvel essor après la chute du régime communiste en 1990, et les échanges de visites se sont multipliés, de façon particulièrement marquée. La période récente témoigne du rythme et du haut niveau des contacts politiques : visites à Paris du Premier ministre hongrois en novembre 2002 et en mars 2003, visites à Budapest du ministre en octobre 2002 et de la ministre déléguée aux affaires européennes en juillet 2002 et en janvier 2003. Sur le plan économique, notre part de marché a régulièrement progressé depuis le changement de régime pour atteindre 5,2 % en 2002, faisant de la France le sixième fournisseur de la Hongrie, derrière l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie, la Russie et la Chine. La France est désormais le troisième débouché commercial de la Hongrie. S'agissant des investissements, la France a fortement développé sa présence pour se placer aujourd'hui au troisième rang des investisseurs étrangers, avec 10 % du stock total des investissements directs étrangers. Notre partenariat politique s'appuie sur des relations culturelles anciennes. La présence française repose sur diverses institutions : l'Institut français de Budapest, les cinq alliances françaises, la fondation franco-hongroise pour la jeunesse, le centre interuniversitaire d'études françaises, le lycée français de Budapest, cinq lycées francophones et les diverses et nombreuses filières universitaires francophones. La première saison culturelle hongroise « Magyart », organisée en France de juin 2001 à janvier 2002, a permis de donner un élan et une visibilité supplémentaires à notre coopération culturelle. Pendant de cette saison : les journées culturelles françaises, « Franciart », qui se tiennent actuellement en Hongrie, contribuent également à renforcer nos échanges et notre dialogue culturels. Ce fort engagement institutionnel permet à la langue française de demeurer la troisième langue étrangère enseignée en Hongrie, derrière l'anglais et l'allemand.
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