FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 23893  de  Mme   Poletti Bérengère ( Union pour un Mouvement Populaire - Ardennes ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  25/08/2003  page :  6585
Réponse publiée au JO le :  17/02/2004  page :  1226
Rubrique :  impôts et taxes
Tête d'analyse :  politique fiscale
Analyse :  personnes vivant seules
Texte de la QUESTION : Mme Bérengère Poletti attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'imposition des personnes seules. En effet, on constate en France une augmentation des personnes qui vivent seules (célibataires, veufs, divorcés). Ces personnes seules ne bénéficient d'aucun avantage fiscal. Or, d'après l'INSEE, le fait de vivre en couple, pour des personnes ayant des revenus à peu près équivalents, apporte une augmentation de 30 % du niveau de vie. Aussi, elle lui demande les mesures qu'il entend prendre afin d'aider fiscalement les personnes seules (augmentation de la part, crédit d'impôt pour gros travaux de l'habitat identique aux personnes vivant en couple...).
Texte de la REPONSE : L'impôt sur le revenu est établi de manière à tenir compte des facultés contributives de chaque redevable. Celles-ci s'apprécient en fonction du montant du revenu et du nombre de personnes qui vivent de ce revenu au sein du foyer. En application de ce principe, l'impôt sur le revenu des personnes seules est normalement calculé sur une part de quotient familial et celui des personnes mariées sur deux parts. Il n'est pas envisagé de modifier cette règle équitable et d'application simple. Cela étant, le système du quotient familial tient compte de la situation particulière de certaines personnes seules, notamment lorsqu'elles ont un enfant majeur imposé distinctement, en leur attribuant une demi-part supplémentaire de quotient familial. En outre, en raison du mode de calcul de l'impôt, par part de quotient familial, les personnes seules de condition modeste bénéficient pleinement du mécanisme de la décote qui permet, pour l'imposition des revenus 2002, d'annuler ou d'atténuer les cotisations d'impôt inférieures à 772 euros. Par ailleurs, le Gouvernement est bien conscient du poids de la fiscalité pour les ménages. C'est pourquoi, dans le cadre de la loi de finances pour 2004, a été adoptée une nouvelle baisse de 3 % de tous les taux du barème.
UMP 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O