FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 24822  de  M.   Gremetz Maxime ( Député-e-s Communistes et Républicains - Somme ) QE
Ministère interrogé :  anciens combattants
Ministère attributaire :  anciens combattants
Question publiée au JO le :  15/09/2003  page :  7044
Réponse publiée au JO le :  03/11/2003  page :  8434
Rubrique :  pensions militaires d'invalidité
Tête d'analyse :  pensions des veuves et des orphelins
Analyse :  conditions d'attribution. égalité des sexes
Texte de la QUESTION : M. Maxime Gremetz interroge M. le secrétaire d'État aux anciens combattants. Afin que l'époux d'une invalide de guerre puisse bénéficier d'une pension au décès de celle-ci, il lui demande s'il entend enfin remplacer dans le code des PMI le terme « veuve » par celui de « conjoint survivant ».
Texte de la REPONSE : Seuls les veufs de femmes fonctionnaires ou appartenant au personnel militaire féminin peuvent sous certaines conditions se voir reconnaître un droit à pension de réversion, dans le cadre du code des pensions civiles et militaires de retraite. Aucune mesure de cette nature n'est prévue par le code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre qui n'accorde actuellement le droit à pension qu'aux veuves de guerre. Cette situation résulte notamment des circonstances historiques dans lesquelles celui-ci a été élaboré. Il semble cependant équitable d'envisager une mise à jour des dispositions du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre du fait de la « professionnalisation » et de la « féminisation » des armées, notamment dans les missions extérieures. Cela conduirait, en effet, comme le suggère l'honorable parlementaire, à remplacer dans ce code le terme de « veuve » par celui de « conjoint survivant ». Cette modification répondrait également aux demandes des ayants cause des actes de terrorisme pris en charge par ledit code, les conjoints de sexe masculin se trouvant actuellement exclus de cette indemnisation lorsque leur épouse a été victime d'un tel acte. Cette situation prive aussi les enfants d'une pension d'orphelins. S'il s'agit d'une revendication dont la satisfaction mettrait fin à une disparité aujourd'hui difficile à justifier, celle-ci ne pourra être appréhendée que dans le cadre d'un travail interministériel relatif à l'ensemble des retraites et pensions des agents publics.
CR 12 REP_PUB Picardie O