Texte de la QUESTION :
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M. Jean Charroppin attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées au sujet de l'ostéoporose. En effet, chaque année, l'ostéoporose est responsable d'environ 150 000 fractures. De nombreux travaux scientifiques ont démontré l'utilité de l'ostéodensitométrie pour mesurer la densité osseuse et prévenir ainsi l'apparition des fractures. Or, à ce jour, cet examen est assez onéreux, entre 76 euros et 153 euros. Ce dernier n'est toujours pas pris en charge par la sécurité sociale. Alors que l'on parle beaucoup de prévention en matière de santé, dans ce cas précis cette attitude est incohérente puisque les coûts de santé attribués aux fractures ostéoporatiques sont considérables : plus d'un milliard d'euros chaque année... La Caisse nationale d'assurance maladie peut-elle définir les conditions du remboursement de cet acte et également prendre en compte des traitements antiostéoporatiques en cas d'ostéodensitométrie « positive » puisque, pour l'instant, seuls sont pris en charge ceux qui sont prescrits après la première fracture ? Il lui demande de lui indiquer quelles sont ses intentions sur ce dossier.
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