FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 28072  de  M.   Gremetz Maxime ( Député-e-s Communistes et Républicains - Somme ) QE
Ministère interrogé :  culture et communication
Ministère attributaire :  culture et communication
Question publiée au JO le :  10/11/2003  page :  8565
Réponse publiée au JO le :  06/01/2004  page :  75
Rubrique :  architecture
Tête d'analyse :  maîtres d'oeuvre
Analyse :  exercice de la profession. réforme. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Maxime Gremetz interroge M. le ministre de la culture et de la communication sur le fait que la profession de maître d'oeuvre, professionnel de proximité, s'est développée car elle répondait à l'attente des maîtres d'ouvrages publics et privés. Riche de sa variété et de son expérience de terrain, bénéficiant des connaissances locales, des habitudes, des sols et des contraintes météorologiques, le maître d'oeuvre s'est avéré, au fil des années, comme un maillon incontournable de la chaîne des intervenants du cadre bâti. Concepteur, prescripteur, coordinateur de travaux, il met à la disposition de ses clients son réseau de proximité : notaires, géomètres, ingénieurs, artisans, banques, assurances, collectivités publiques... Le projet de réforme de la loi 77 sur l'architecture était l'occasion de moderniser le texte, d'une part, et, d'autre part, de tenir compte des professions émergeantes, non réglementées, nées de l'évolution du marché de la construction qui, aujourd'hui, privilégie le retour sur investissement au logement familial transmissible. Ces professions qui, sans statut légal, favorisent l'économie, créent des emplois, privilégient la formation permanente, tout en assurant la transmission du savoir par l'expérience, doivent être considérées et reconnues à leur juste valeur afin de libérer l'esprit d'entreprise, de développer la promotion professionnelle et d'encourager l'investissement sur l'emploi en accueillant, entre autres, les jeunes architectes diplômés qui, à l'heure actuelle, et dans une proportion inquiétante, ne trouvent aucun emploi dans la profession, s'orientent vers d'autres débouchés ou vont grossir les files d'attente de l'ANPE. Certains maîtres d'oeuvre attendent depuis plus de vingt-cinq ans une reconnaissance de droit d'exercice, un agrément en architecture. Il souhaite savoir si le Gouvernement entend enfin répondre à leur préoccupation.
Texte de la REPONSE : Le ministre de la culture et de la communication est attentif à la situation des maîtres d'oeuvre en bâtiment. Les services du ministère envisagent de régler définitivement la situation des maîtres d'oeuvre en bâtiment détenteurs de récépissés au titre de l'article 37-2 de la loi de 1977 sur l'architecture par une mesure générale qui pourrait être prise dans le cadre des dispositions qui seront prévues par la deuxième loi habilitant le Gouvernement à simplifier le droit par ordonnance. Par ailleurs, en ce qui concerne le développement de la profession et une meilleure prise en compte de la qualité architecturale, il serait intéressant que les sociétés de maîtres d'oeuvre en bâtiment se rapprochent des sociétés d'architecture dont le mode d'exercice vient d'être modifié par la loi n° 2003-721 du 1er août 2003 pour l'initiative économique qui ouvre lesdites sociétés, dans la limite de 25 % du capital social et des droits de vote, aux personnes morales qui ne sont pas des sociétés d'architecture.
CR 12 REP_PUB Picardie O