Question N° :
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Analyse : |
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DEBAT : |
M. Serge Roques. Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s'adresse à M. le ministre délégué à l'aménagement du territoire. Monsieur le ministre, après le succès des pôles de compétitivité en milieu industriel, vous avez lancé la politique des pôles d'excellence rurale, afin de vous appuyer sur le dynamisme et l'esprit d'entreprise des habitants du milieu rural pour assurer le développement économique de nos territoires. Parallèlement à la signature de la charte sur les services publics en milieu rural, le Gouvernement vient d'annoncer la labellisation des 175 premiers pôles d'excellence rurale. Vous comprendrez que je me réjouisse particulièrement de la labellisation du fameux veau rouge d'Aveyron et du Ségala, dont vous avez porté la notoriété jusqu'à la table du conseil des ministres. Au-delà, je souhaiterais connaître les modalités pratiques de mise en oeuvre de ces pôles, afin que les nombreux espoirs émis par l'ensemble des habitants de nos territoires les plus ruraux se traduisent au plus vite par des faits concrets. Je souhaiterais donc savoir en particulier, monsieur le ministre, combien d'emplois seront ainsi créés, et sous quelles conditions. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) M. le président. La parole est à M. le ministre délégué à l'aménagement du territoire. M. Christian Estrosi, ministre délégué à l'aménagement du territoire. Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Serge Roques, il y a un an, en effet, le Gouvernement labellisait 67 pôles de compétitivité, constitués, autour de l'université et des grandes industries tournées vers l'innovation, par des réseaux de PME. Mais la France qui gagne, la France qui bouge, la France qui a des idées, ce n'est pas seulement, pour le Gouvernement, celle des grands projets industriels et scientifiques : c'est aussi celle du bon sens, du talent, de l'intelligence, des savoir-faire, de la ruralité. M. Augustin Bonrepaux. Des mots, mais pas de moyens ! M. le ministre délégué à l'aménagement du territoire. C'est pourquoi, avec Nicolas Sarkozy et Dominique Bussereau, nous avons proposé au Premier ministre de labelliser divers pôles d'excellence rurale pour valoriser ces savoir-faire. Avec Dominique de Villepin et Xavier Bertrand, nous sommes allés en Lozère, vendredi dernier, pour présenter les 175 pôles d'excellence rurale, à l'occasion de l'inauguration d'une filière laitière. La plupart de ces projets, comme ceux que vous avez rappelés, tournent autour de la filière agricole - veau de Corrèze, veau du Ségala, et bien d'autres encore -, des énergies renouvelables, des biocarburants, des bioénergies. Mais ils concernent aussi les services à la personne, notamment dans le domaine de la santé, ou la technologie et l'industrie au coeur de la ruralité française. Enfin, ce sont, en général, tous les services à la population. Dans ce prolongement, un nouveau comité de sélection se réunira au mois de septembre, car nous n'avons pas l'intention de nous arrêter là. Trop longtemps, la ruralité française a été regardée avec commisération. M. Yves Deniaud et M. Jean-Claude Lenoir. C'est vrai ! M. le ministre délégué à l'aménagement du territoire. Trop longtemps, les politiques d'aménagement du territoire en ruralité ont géré le déclin. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste.) Nous avons changé d'approche. Désormais, nous considérons que la ruralité est une vraie chance pour l'avenir de notre pays. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) |