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Texte de la QUESTION :
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M. Jérôme Rivière attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication à propos de la rénovation du château de Versailles qui va prochainement être entamée. En effet, étalés sur dix-sept ans ces travaux coûteront, en prévision, 390 millions d'euros. Il lui demande si, dans le cadre de ce grand projet, des contrats de partenariat avec des entreprises privées ont été prévus, et à quelle hauteur. Ce mécénat permettrait de réduire le coût des dépenses publiques.
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Texte de la REPONSE :
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Les financements prévus au titre du schéma directeur d'aménagement du domaine national de Versailles correspondent, pour l'essentiel, à la remise à niveau des installations techniques et des équipements d'accueil du public, ainsi qu'à des programmes de restauration du château et des parcs ; cependant, d'importantes opérations, concernant principalement la restauration de décors prestigieux ou la restitution d'éléments du petit parc, n'ont pas été incluses dans ce budget global. Compte tenu de leur nature et de leur intérêt particuliers, le ministère de la culture et de la communication et l'établissement public du musée et du domaine national de Versailles espèrent en effet vivement que ces opérations pourront susciter des propositions de mécénat. Il est d'ailleurs de tradition à Versailles que certaines restaurations ou restitutions prestigieuses fassent l'objet de financements privés. Le plafond du salon des Nobles, le cabinet doré de la reine, la salle de bains de Louis XV ou la statue de Louis XIV par Le Bernin, le bosquet d'Encelade dans le petit parc ont ou seront ainsi restaurés grâce à l'intervention de mécènes, qui contribuent également grandement aux acquisitions d'objets mobiliers et d'oeuvres d'art destinés à compléter les collections du château. La restitution des aménagements, décors et jeux d'eau du bosquet des Trois-Fontaines, qui devrait être inaugurée en juin 2004, a été financée par les « American Friends of Versailles » ; enfin, la galerie des Glaces du château fait actuellement l'objet d'une opération de mécénat sans précédent, et sera intégralement restaurée, en quatre ans, grâce à un financement du groupe Vinci. Pour l'avenir, et dans le cadre de la première phase du schéma directeur de restauration, certaines opérations, exclues du financement prévu par l'État, mais dont la réalisation est éminemment souhaitable à bref délai, telle que la restauration du bassin de Latone, pourraient être financées par des mécènes. Versailles, premier monument historique de France, est donc, à bien des égards, emblématique de l'intérêt des financements privés pour la réalisation de grands projets culturels publics, reconnu et renforcé par la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations.
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