Texte de la QUESTION :
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Mme Irène Tharin appelle l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées concernant les retombées de l'adoption sous forme d'un amendement au projet de loi santé publique d'une disposition réglementant la psychothérapie. En effet, cet amendement vise notamment à combler un vide juridique et à sécuriser la pratique des psychothérapies. Il s'agit aussi de protéger une population particulièrement fragile et de lutter contre les dérives sectaires, ce qui constitue une réelle avancée. Néanmoins, la profession demeure inquiète quant aux conséquences financières de cette disposition législative qui cantonne les psychothérapeutes au secteur médical. Les représentants de la profession souhaiteraient que les besoins réels de la population et l'offre qualifiée soient davantage pris en considération, et qu'une ouverture au domaine psychosocial et relationnel puisse être envisagée. Par ailleurs, ils sont préoccupés de voir les usagers perdre leur liberté de choix du praticien et de la méthode. C'est pourquoi, dans l'attente de ce débat au Sénat au début de l'année 2004, elle souhaiterait savoir si le Gouvernement entend donner des assurances à la profession afin de répondre à ses inquiétudes.
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