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Texte de la QUESTION :
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Les vingt et un chefs d'État et de gouvernement qui ont participé dernièrement au sommet de Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, ont décidé par consensus, à l'initiative de l'Espagne, la création d'un secrétariat général permanent. Mais celle-ci ne deviendra effective que seulement dans un an, lors du prochain sommet qui se tiendra à San José de Costa Rica, à condition qu'il y ait accord d'ici là sur les statuts de ce nouvel organe et sur le nom de son premier titulaire. En faisant une impasse d'un an sur ces deux points sensibles, le sommet a voulu se donner un sursis. La décision apparaît en effet comme une demi-mesure destinée à éviter qu'un clivage se creuse entre un front du refus formé de plusieurs pays latino-américains, hostiles à la cession d'une « partie de leur souveraineté à une nouvelle bureaucratie administrative internationale », et l'Espagne, à l'origine du projet et principal bailleur de fonds de ces rencontres. L'objectif affiché du projet est de transformer les sommets qui se succèdent annuellement depuis treize ans en une organisation internationale, un peu sur les modèles du Commonwealth britannique et de la francophonie, pour que la communauté ibéro-américaine acquière sur la scène mondiale un poids qui lui fait défaut actuellement. Afin de contrebalancer le poids des États-Unis, la francophonie a tout intérêt que ce projet puisse être mené à bien. Mme Chantal Robin-Rodrigo demande donc à M. le ministre des affaires étrangères de lui indiquer la position et les intentions de la France sur ce dossier.
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