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Texte de la QUESTION :
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M. Jérôme Rivière attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité sur la profession qu'exercent les scaphandriers. En effet, les conditions sociales et les conditions de travail de cette profession doivent aujourd'hui être étudiées. Les plongeurs sous-marins exercent leur emploi dans des milieux périlleux, dans un environnement souvent pollué, avec une pression physique importante entraînant la fatigue. Les conséquences de ces conditions indéniablement difficiles ne sont pas négligeables dans ce secteur d'activité qui rassemble 400 personnes. Entre juin 2002 et juin 2003, on a recensé quatre décès. Le nombre d'accidents corporels dans ce secteur d'activité est supérieur à celui d'autres secteurs, les invalidités sont nombreuses, des maladies se développent spécifiquement chez les plongeurs (acuité visuelle, rhumatismes, surdité, ostéonécroses, etc.), et ceci sans compter le reclassement difficile des personnes accidentées. Au total, on dénombrerait dix départs anticipés par an. Aussi, il lui demande s'il est prévu un régime spécial de retraite pour ce secteur d'activité comme pour tous les métiers périlleux.
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