Texte de la QUESTION :
|
M. Jérôme Rivière appelle l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur le traitement de la maladie du purpura rhumatoïde. Cette maladie entraîne chez les enfants ou les jeunes adultes une perte d'énergie, une perte de poids considérable due à l'état anorexique ainsi qu'un affaiblissement général de l'organisme pendant plusieurs mois. Devant la rareté des cas, il semble qu'on ne connaisse pas encore toutes les caractéristiques de cette maladie, ni les traitements appropriés. Aussi, il lui demande quel service d'établissement hospitalier est spécialisé pour traiter la maladie du purpera rhumatoïde, et quelle peut être la politique de santé adoptée par le ministère pour sensibiliser le public sur cette maladie.
|
Texte de la REPONSE :
|
Le purpura rhumatoïde est la vascularite systémique de l'enfant la plus fréquente. Il ne s'agit pas d'une maladie rare. Elle touche des enfants génétiquement prédisposés, avec un pic de fréquence entre deux et sept ans. Elle est rare chez le nouveau-né, l'adolescent et l'adulte jeune. La symptomatologie clinique associe des atteintes cutanées (purpura parfois nécrotique, de distribution symétrique au niveau des extrémités des jambes et des bras et évoluant par poussées, avec un taux de plaquettes normales), articulaires, abdominales et rénales. L'évolution est spontanément favorable dans la majorité des cas. Le traitement spécifique est réservé aux cas sévères, et fait appel aux corticoïdes, aux immunosuppresseurs, à la plasmaphérèse et aux immunoglobulines intraveineuses. La transplantation rénale à partir de donneur vivant est déconseillée en raison des possibilités de récidives de la maladie sur le transplant évaluées à 35 % à cinq ans. Cette maladie est bien connue des spécialistes et les enfants atteints de cette maladie sont pris en charge dans les services de pédiatrie, d'hématologie et de façon optimale dans les services d'hématologie pédiatrique ou de néphrologie pédiatrique.
|