Texte de la REPONSE :
|
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes dans les jours qui ont suivi la catastrophe du vol Flash Airlines du 3 janvier 2004, dans laquelle 148 personnes, dont 135 ressortissants français, ont trouvé la mort. L'accident ayant eu lieu sur le territoire égyptien, ce sont en premier lieu les autorités égyptiennes qui, en vertu de la Convention internationale de l'aviation civile, ont engagé une enquête technique et administrative, en étroite coopération avec le bureau enquêtes et analyses du ministère français des transports et avec son équivalent américain, le NTSB, du fait que l'appareil est de fabrication américaine. Les autorités judiciaires françaises ont ouvert pour leur part une enquête pénale, qui a été confiée au juge Dando, premier vice-président du tribunal de grande instance de Bobigny. Plusieurs commissions rogatoires ont été émises et exécutées dans le cadre de ces enquêtes. Le ministère égyptien de l'aviation civile a rendu public le 11 novembre 2004 un rapport d'étape factuel contenant de très nombreuses données sur le déroulement du vol et de l'accident. Ces données font actuellement l'objet d'analyses approfondies et de tentatives d'explications sur les causes de la catastrophe. Après consultation des experts français et américains, le rapport définitif devrait être publié en juin 2005.
|