Texte de la REPONSE :
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Les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) proposent de communiquer en termes de consommation à risque et non plus d'abus d'alcool. Plusieurs paramètres devraient être pris en compte pour définir ce qui, pour chaque individu, est une consommation sans risque : le sexe, la corpulence... Le projet de programme d'information de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), sur la prévention de la consommation excessive d'alcool va s'articuler autour de trois axes stratégiques : « Faire prendre conscience aux buveurs réguliers excessifs qu'ils sont dans l'excès », « Faire évoluer les représentations masculines sur l'alcool », et, « Promouvoir l'abstinence pendant la grossesse ». La prochaine campagne sur les risques sanitaires liés à une consommation régulière excessive d'alcool vise à informer de manière précise sur les repères de consommation, à faire connaître les risques sanitaires associés à une consommation excessive et à expliquer que l'excès n'est pas toujours perceptible et qu'il peut se situer dans des situations considérées comme banales. Cette nouvelle campagne sera diffusée sur les chaînes de télévision à l'automne et sera accompagnée de brochures d'information.
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