Texte de la REPONSE :
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La décision du Président de la République de doter le deuxième porte-avions d'un mode de propulsion classique a été rendue publique le 13 février 2004. Ce choix résulte d'une analyse prenant en compte des éléments opérationnels, financiers, industriels et environnementaux. Les facteurs discriminants ont été notamment les capacité opérationnelles ; le coût de possession ; les progrès accomplis dans la propulsion classique (puissance, consommation, environnement, entretien) ; les possibilités d'évolution du porte-avions. L'option d'une version actualisée du Charles-de-Gaulle ne limitait pas significativement les risques techniques, calendaires et financiers du projet. La propulsion nucléaire confère des atouts opérationnels qui ne doivent pas être occultés mais, onéreuse par nature, elle ne permettait pas de concevoir dans l'enveloppe financière allouée, un bâtiment qui réponde aux objectifs de mise en oeuvre d'un groupe aérien moderne et interdisait toute coopération internationale d'envergure. Les travaux de construction du second porte-avions devraient débuter effectivement en 2005 pour s'achever en 2015, au moment où le Charles-de-Gaulle sera indisponible pendant plusieurs mois pour sa révision.
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