Texte de la REPONSE :
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En 1968, le Premier ministre Georges Pompidou a posé la première pierre du lycée franco-afghan, « Esteqlal », communément appelé « lycée français de Kaboul ». L'édifice, remarquable de modernité, a été remis au gouvernement afghan, en 1973 par M. Haby, ministre de l'éducation nationale. Jusqu'en 1988, une présence française a été assurée au sein de l'établissement, qui a continué à fonctionner en accueillant exclusivement des garçons durant la guerre civile, puis sous les Talibans. En janvier 2002, afin de répondre à la demande des autorités afghanes, le ministère des affaires étrangères a confié à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) le soin de rétablir une présence française dans cet établissement, ainsi qu'au lycée de jeunes filles « Malalaï ». Dix agents (enseignements formateurs, documentaliste et responsables administratifs) ont été envoyés en mission à Kaboul dès le mois de février par cet établissement public. Ils sont chargés d'apporter une aide pédagogique et administrative à leurs homologues afghans. Un fonds de médiathèque en dari, pachtou et français de deux mille ouvrages a pu être reconstitué, des manuels français sont en cours d'acheminement ; tout prochainement des laboratoires de sciences vont être équipés, comme l'ont déjà été deux salles informatiques. L'objectif de cette opération est de faire de ces deux lycées des pôles d'excellence au coeur du système éducatif afghan, tout en y développant, au cours des prochaines années, l'enseignement du français et des matières scientifiques en français, depuis les classes élémentaires jusqu'aux classes terminales. A la rentrée du 22 mars dernier les deux établissements ont accueilli six mille élèves.
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