Texte de la QUESTION :
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M. Jacques Bobe * attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales sur le problème que pose la prolifération des chats errants dans les campagnes comme dans les villes. Ces chats se reproduisent de façon anarchique. Cette situation alarmante est préjudiciable non seulement pour ces animaux souffrant de maladies diverses et de malnutrition, mais également pour l'homme, victime des nuisances associées à toute forme de prolifération animale. C'est pour cette raison que la SPA a engagé un programme de stérilisation et d'identification des chats errants, en partenariat avec de nombreuses mairies et les professionnels vétérinaires. Ce programme a pour objectif de se substituer à l'actuel ramassage et aux mises en fourrière qui occasionnent des souffrances aux animaux sans régler le problème. Il lui demande quelles mesures il entend prendre afin d'encourager et de développer ces opérations.
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Texte de la REPONSE :
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La capture, la mise en fourrière et le placement en refuge des animaux errants soulèvent des problèmes à la fois éthiques et économiques, liés à la charge financière qu'ils représentent pour les collectivités locales et les associations de protection animale. L'article L. 211-27 du code rural permet au maire d'instaurer, s'il le souhaite, des campagnes de capture, stérilisation, identification, et de relâcher des chats dits « libres » dans sa commune. Cette procédure suppose une gestion ultérieure des colonies de chats ainsi constituées dans les lieux publics des communes, tant au plan sanitaire que de contrôle des populations. Le maire garde l'initiative de la mise en place de telles procédures, en fonction de ce qu'il estime nécessaire pour sa commune et compatible avec les impératifs sanitaires. Dans le but d'optimiser les mesures prises pour renforcer la protection des animaux de compagnie, il a été rappelé à tous les maires leurs responsabilités d'élus locaux dans ce domaine. Ils ont été assurés du soutien du ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales ainsi que de celui de ses services pour gérer les difficultés qu'ils rencontrent au quotidien. Les comités départementaux de protection animale, qui se généralisent actuellement en France, doivent permettre de regrouper l'ensemble des interlocuteurs concernés par le problème de la gestion des animaux errants au sein de sections spécialisées et de faciliter ainsi la mise en place des procédures adaptées aux caractéristiques des communes des départements.
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