FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 3497  de  M.   Sicre Henri ( Socialiste - Pyrénées-Orientales ) QE
Ministère interrogé :  affaires sociales, travail et solidarité
Ministère attributaire :  affaires sociales, travail et solidarité
Question publiée au JO le :  30/09/2002  page :  3284
Réponse publiée au JO le :  23/12/2002  page :  5148
Date de signalisat° :  16/12/2002
Rubrique :  retraites : généralités
Tête d'analyse :  retraites complémentaires
Analyse :  perspectives
Texte de la QUESTION : M. Henri Sicre attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidaritéconcernant les préretraités, notamment ceux nés en décembre 1942 dont la retraite ne serait liquidée qu'un mois plus tard. Du fait de l'accord du 10 février 2001, ces personnes se retrouvent avec une amputation de leur retraite complémentaire de 22 %. Il lui demande de bien vouloir lui communiquer quelles sont ses intentions.
Texte de la REPONSE : Dans les régimes de retraite complémentaire AGIRC ARRCO, l'âge normal de départ en retraite est resté fixé à 65 ans et les droits liquidés avant cet âge font théoriquement l'objet d'un abattement. Néanmoins, depuis 1983, les partenaires sociaux ont décidé de ne pas minorer les droits des personnes remplissant entre 60 et 65 ans les conditions prévues par le régime d'assurance vieillesse pour l'obtention d'une pension à taux plein. Ils ont mis en place un financement du surcoût de la retraite à 60 ans dans leurs régimes, dont les modalités sont périodiquement renégociées. Ce financement est aujourd'hui intégralement assuré par une cotisation affectée depuis le 1er avril 2001 à l' « Association pour la gestion du fonds de financement AGIRC ARRCO » (AGFF), en vertu de l'accord du 10 février 2001 relatif aux retraites complémentaires AGIRC ARRCO. Cet accord expirant le 31 décembre 2002, une incertitude existait effectivement sur les conditions de départ en retraite offertes aux personnes nées en décembre 1942 ou postérieurement. En effet, faute d'un nouvel accord applicable à compter du 1er janvier 2003, les personnes demandant à 60 ans la liquidation de leurs droits risquaient de voir leur pension de retraite complémentaire abattue de 22 %. Cette incertitude a fait naître une inquiétude de la part des personnes concernées, qui s'est notamment exprimée au cours de l'été dernier. Depuis, un accord du 3 septembre 2002 a reconduit le dispositif actuel de retraite à 60 ans mis en oeuvre dans le cadre de l'AGFF pour les liquidations prenant effet jusqu'au 1er octobre 2003 inclus. De nouvelles négociations devraient avoir lieu au cours du premier semestre 2003 en fonction des résultats des discussions qui devront avoir lieu avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites de base.
SOC 12 REP_PUB Languedoc-Roussillon O