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Texte de la QUESTION :
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M. Jean-François Chossy appelle l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur l'enseignement de la technologie au collège. Il semble en effet qu'un débat ait lieu à ce sujet, portant notamment sur le nombre d'heures réservées à cet enseignement, sur le budget qui est consacré et sur une éventuelle fusion avec les sciences physiques. Compte tenu des préoccupations exprimées à ce propos, et alors que la réalisation d'un projet technique a pu motiver nombre d'élèves parfois en difficulté, il lui demande quelle place il entend réserver à la technologie dans les programmes scolaires.
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Texte de la REPONSE :
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L'enseignement de la technologie au collège vise l'acquisition par tous les élèves des connaissances et compétences fixées par des programmes scolaires nationaux. Il trouve une place, nullement remise en question, dans le cadre de leur formation générale commune, tout au long du collège. La technologie montre les liens entre les produits et les besoins de l'homme et la façon dont les solutions retenues, aux différentes étapes de la conception, de la production et de la distribution, prennent en compte les contraintes techniques, économiques et sociales. Son enseignement apporte aux élèves une approche concrète du monde technique et des outils informatiques, en les impliquant dans des réalisations collectives, en les aidant à construire une représentation réelle des contenus et des environnements techniques du travail. Les liens avec l'enseignement des sciences, notamment des sciences physiques et chimiques, sont bien entendu très forts. Si l'identité de chaque discipline, la différence entre la démarche scientifique et la démarche technologique, entre les outils et les concepts de ces deux champs du savoir doivent être respectées, il est également absolument nécessaire d'aider les élèves à mettre en cohérence les enseignements dont ils bénéficient. C'est cette recherche de sens du point de vue de l'élève qui guide la réflexion actuelle sur les programmes de technologie. Cette réflexion entend donc bien réserver toute sa place à la technologie et n'envisage pas de fusion avec la physique-chimie.
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