Texte de la REPONSE :
|
Le ministère chargé de la recherche reconnaît assurément l'importance des sciences humaines et sociales. Une part importante du budget civil de recherche et de développement de l'année 2004 leur est consacrée : près de 9,5 %. Au CNRS, le budget du département des sciences de l'homme et de la société a augmenté de 15,03 % en 2004, par rapport à 2003. Il s'agit là d'une augmentation notable quand on la compare à celle des autres départements : + 6,38 % pour le département des sciences de l'univers, + 5,52 % pour les départements des sciences de la vie et des sciences et technologies de l'information et de la communication, + 3,98 % pour le département des sciences pour l'ingénieur, + 3,02 % pour les départements des sciences physiques et mathématiques et des sciences chimiques. Les opérations menées dans le cadre du Fonds national de la science au ministère chargé de la recherche ont aussi été maintenues à leur niveau de 2003 : au total plus de 10 millions d'euros. Le nombre des allocations de recherche pour les doctorants dans le domaine des sciences humaines et sociales est également conséquent : près de 1 400 d'entre elles, sur un ensemble de 4 000, leur sont consacrées, soit 35 %. Cette proportion n'a cessé d'augmenter régulièrement depuis plusieurs années. Enfin, le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche a annoncé, le 7 avril 2004, que 550 postes statutaires seraient proposés aux concours 2004 (dont 200 emplois de chercheurs et 350 emplois d'ingénieurs et de techniciens) et que 1 000 nouveaux emplois seraient créés dans les universités. Il ne fait aucun doute que bon nombre de ces emplois seront affectés au secteur des sciences humaines et sociales.
|