Texte de la REPONSE :
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La proposition visant à la nomination par l'Union européenne d'un représentant spécial sur le Tibet a fait l'objet d'un examen approfondi par la France et ses partenaires européens. Les Etats membres de l'Union ont préféré ne pas y donner suite à ce stade. Ils estiment en effet que cette nomination n'est pas de nature à favoriser l'information de l'Union sur le Tibet ou à faciliter les échanges avec la Chine sur cette question. La France reste par ailleurs vigilante sur la question des droits de l'homme et des libertés fondamentales en Chine, et notamment au Tibet. Dans la poursuite de cet objectif, la France dispose de diverses voies d'action. Le dialogue eurochinois sur les droits de l'homme est l'une de ces voies et c'est dans ce cadre, ainsi que dans celui des relations bilatérales, que son action en faveur des droits de l'homme en Chine doit se poursuivre. La France continue d'inviter les autorités officielles de Pékin à engager un dialogue direct avec le Dalaï Lama, afin de garantir la préservation de l'identité culturelle et religieuse des Tibétains. A l'instar de ses partenaires européens, la France a suivi avec attention les contacts qui ont eu lieu ces deux dernières années entre des émissaires du Dalaï Lama et des responsables chinois. Elle attend que ces échanges, qui constituent des signaux encourageants, soient suivis d'effets concrets. Les autorités françaises continueront ainsi à suivre l'évolution de la situation au Tibet avec attention et vigilance.
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