Texte de la REPONSE :
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Parallèlement aux études et travaux relatifs aux conséquences sur lasanté de la population de l'explosion de l'usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001, la direction générale de la santé et la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins ont mis en oeuvre un certain nombre d'actions afin d'atténuer les effets dus à ce type de situation. En premier lieu, un guide sur la « conduite à tenir pour les professionnels de santé lors d'accidents collectifs, d'attentats, de catastrophes naturelles » a été réalisé et présenté à la presse professionnelle en 2002 et mis sur le site internet du ministère. Dans le même temps, le dispositif national des cellules d'urgence médico-psychologique, créé à type expérimental en 1997 dans 8 interrégions, a été pérennisé, renforcé et régionalisé par la circulaire du 20 mai 2003. Une formation nationale des intervenants dans ce dispositif a été financée en 2004 afin d'accompagner la montée en charge du dispositif et débutera très prochainement. Par ailleurs, l'approche française qui prône une prise en charge précoce du traumatisme psychique étant encore controversée, malgré des résultats probants sur le terrain, un projet de recherche a été initié par le ministère pour en évaluer la pertinence. La phase de conception de l'étude est terminée, l'étude multicentrique commencera au début de l'année 2005 pour des résultats attendus en 2006. Enfin, un volet médico-psychologique qui prend en compte le traumatisme psychique des victimes est systématiquement inscrit dans les plans secours déclenchés lors d'événements majeurs entraînant un grand nombre de victimes.
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