Texte de la REPONSE :
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Depuis la fin du mois de décembre 2003, face à la recrudescence des menaces terroristes, le Gouvernement français a pris la décision de mettre en place sur des vols de compagnies françaises, des gardes armés appartenant au groupement d'intervention de la gendarmerie nationale ou à l'unité de police dénommée RAID (recherche, assistance, intervention, dissuasion). Ces interventions ont été effectuées soit à la demande d'un État étranger ou des services français faisant état d'un risque sur un vol donné, soit de façon aléatoire. Partageant l'analyse faite dans plusieurs pays européens, notamment au Royaume-Uni qui a adopté la même pratique sur de nombreux vols, voire aux États-Unis, où celle-ci est systématique, le Gouvernement estime que dans l'hypothèse de la présence de terroristes à bord, l'intervention de gardes armés constitue concrètement le moyen ultime de protéger la vie des passagers, des équipages et des tiers au sol. Il a été demandé aux compagnies aériennes de prévoir les procédures à appliquer dans une telle situation exceptionnelle et par nature hors normes. De plus, les informations utiles sur la conception des aéronefs ont été transmises aux services chargés des interventions, afin qu'il en soit tenu compte dans les modes opératoires retenus.
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