|
Rubrique :
|
santé
|
|
Tête d'analyse :
|
sclérose en plaques
|
|
Analyse :
|
perspective thérapeutique
|
|
Texte de la QUESTION :
|
M. Jean-Luc Warsmann attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale sur le traitement de la sclérose en plaques. A ce jour en effet, il n'existe pas de traitement contre cette maladie ; les personnes atteintes ont par conséquent comme seul choix le recours à des soins destinés à atténuer les conséquences de ce mal. Il semblerait qu'un médicament nommé « rebiss 44 », étudié par le laboratoire SERONO, soit en phase de tests et de développement. Ce médicament, développé sous la forme de cachets, serait donc administré par voie orale. Cela constituerait pour les malades atteints de sclérose en plaques un progrès considérable, dés lors qu'à l'heure actuelle le traitement curatif se fait par piqûres, ce qui est contraignant pour eux et onéreux pour l'assurance maladie. Par conséquent, lui demande des précisions sur les délais suivant lesquels il serait possible d'espérer une mise à disposition de ce médicament sur le marché français, afin que les malades puissent en bénéficier.
|
|
Texte de la REPONSE :
|
Le principe actif de la spécialité pharmaceutique REBIF (22 microgrammes ou 44 microgrammes) est une protéine, l'interféron beta. Comme toutes les protéines, elle ne peut être administrée par voie orale. En effet, l'exemple de l'insuline montre que, malgré des années de recherche, aucune solution n'a été trouvée à ce jour pour administrer une protéine, pourtant largement utilisée, autrement que par voie injectable. Le produit dénommé REBIF 44 microgrammes est indiqué pour le traitement de la sclérose en plaques. Toutefois, les spécialités REBIF 22 microgrammes et REBIF 44 microgrammes ont été autorisés respectivement en 1998 et 1999, et sont disponibles en France pour les patients dans les mêmes conditions d'emploi que les autres interférons bêta proposés, c'est-à-dire sous la forme injectable dans le traitement de la sclérose en plaques.
|