FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 4032  de  Mme   Andrieux Sylvie ( Socialiste - Bouches-du-Rhône ) QE
Ministère interrogé :  santé
Ministère attributaire :  santé
Question publiée au JO le :  07/10/2002  page :  3435
Réponse publiée au JO le :  09/12/2002  page :  4833
Rubrique :  santé
Tête d'analyse :  cancer de l'utérus
Analyse :  lutte et prévention
Texte de la QUESTION : Mme Sylvie Andrieux-Bacquet attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la prévention du cancer du col de l'utérus. En effet, lors d'un frottis vaginal le papillomavirus (HVP) n'est pas recherché alors que la présence de ce virus est la cause principale du cancer du col de l'utérus. Cela est d'autant plus grave qu'une détection précoce permet de traiter cette maladie à 100 %. Elle souhaite connaître les moyens que son ministère compte mettre en oeuvre pour lutter efficacement contre ce cancer.
Texte de la REPONSE : L'objectif du ministre de la santé, de la famille et des personne handicapées est d'organiser la généralisation, sur le territoire national, des procédures de dépistage des cancers, qui ont fait preuve de leur efficacité. L'arrêté du 24 septembre 2001 inclut le cancer du col de l'utérus dans la liste des programmes de dépistage organisé des maladies aux conséquences mortelles évitables. Le dépistage, selon les recommandations de l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES), qui rejoignent celles du comité consultatif de l'Union européenne, est effectué par frottis cervico-utérins. En France, le dépistage individuel s'est largement développé et, en 2000, plus de cinq millions de frottis ont été réalisés. Même si le lien entre une infection à Human Papillomavirus (HPV) persistante par un virus de type oncogène et le développement d'un cancer du col utérin est bien établi, la place de la recherche d'une infection à HPV dans les stratégies de dépistage du cancer du col de l'utérus est encore discutée. L'ANAES a été chargée de formuler des recommandations sur ce thème. Ces recommandations, attendues pour la fin de l'année 2002, permettront d'évaluer l'opportunité d'inscrire la détection d'HPV oncogènes à la nomenclature des actes de biologie médicale.
SOC 12 REP_PUB Provence-Alpes-Côte-d'Azur O