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Texte de la QUESTION :
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Alors qu'elles constituent des éléments essentiels des traditions de l'armée de terre, les fêtes d'arme ont perdu ces dernières années de leur ampleur et de leur prestige, voire sont réduites au strict minimum ou bien ne sont célébrées qu'à l'initiative d'associations qui suppléent ainsi des carences que les missions des forces et les restrictions de crédits ne peuvent justifier. La nécessaire fidélité aux traditions, dont le respect est un des aspects de la formation morale des soldats, impose qu'une attention particulière leur soit portée à tous les échelons de l'institution militaire, aussi bien dans les régiments, les écoles d'application (qui sont en charge des traditions des armes depuis la disparition des inspections d'arme), dans les grandes unités que dans les états-majors. M. Bruno Bourg-Broc demande à Mme la ministre de la défense quelle est sa conception des traditions dans l'armée de terre et ses intentions quant aux futures célébrations des fêtes des armes.
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Texte de la REPONSE :
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L'organisation des fêtes d'arme dans l'armée de terre relève aujourd'hui de la responsabilité des généraux commandant les écoles d'application, gardiens de traditions. Qu'il ait été ressenti, ici ou là, l'impression d'un quelconque désengagement en la matière s'explique avant tout par les différentes restructurations que l'armée de terre a conduites simultanément depuis ces dernières années. Les fêtes d'arme, enrichies récemment par le choix de l'aviation légère de l'armée de terre de fêter Sainte-Clotilde, sont un des points d'ancrage essentiels à l'armée de terre. La ministre de la défense a marqué cet attachement en se rendant personnellement à Fréjus, le 31 août dernier, pour assister à la commémoration de Bazeilles, fête des troupes de marine. Elle est également allée fêter Saint-Michel, patron des parachutistes, le 28 septembre dernier à Bayonne. La ministre de la défense mesure parfaitement le rôle fédérateur et identitaire de ces fêtes d'arme. Elles accroissent à évidence l'esprit de corps et la cohésion de cette communauté humaine riche de ses différences. La professionnalisation a d'ailleurs rapidement montré à quel point les traditions, les marques de spécificité et de panache contribuent à développer la fierté de servir des jeunes engagés volontaires, sous-officiers et officiers de l'armée de terre. Les activités de tradition, enfin, permettent de resserrer les liens entre l'armée active, les anciens, mais également avec la réserve. Leur rôle est donc appelé à croître. Autrefois vecteur de mémoire, elles sont devenues non seulement facteur de cohésion interne, mais aussi lien vers l'extérieur, vers les Français, vers les soldats d'hier et de demain.
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