Texte de la REPONSE :
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Le projet de réforme des études de santé basé sur le principe d'une année commune à l'ensemble des professions de santé a fait l'objet d'une réflexion au sein de la commission pédagogique nationale de la première année des études de santé, présidée par M. Domitien Debouzie. A l'issue de ses travaux, la commission a préconisé d'organiser une année commune sur la base d'un premier semestre d'enseignement commun à tous les étudiants et d'un choix au second semestre entre deux voies : une voie scientifique et une voie en sciences humaines et sociales. Toutefois, la première année des études de santé n'est, à ce stade, qu'un projet. Si cette réforme devait être mise en place, il est certain qu'il conviendrait d'être particulièrement vigilant afin de prévoir des modalités qui permettent une diversification des recrutements, sans les limiter aux seuls titulaires d'un bac S. La perspective d'une voie en sciences humaines et sociales répond à cet objectif. De plus, si le schéma proposé par M. Debouzie est retenu, il devra, en tout état de cause, être articulé avec le système européen de construction de l'enseignement supérieur LMD (Licence-Master-Doctorat). Par ailleurs, conscient des difficultés entraînées par l'afflux d'un grand nombre d'étudiants au sein des universités, le Gouvernement envisage, dans cette hypothèse, de maintenir les établissements assurant les formations des études paramédicales, dont le savoir-faire est incontestable, et propose à cet effet la conclusion de convention entre les établissements et les universités.
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