Rubrique :
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enseignement supérieur
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Tête d'analyse :
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professions de santé
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Analyse :
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gynécologie médicale et obstétrique. perspectives
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Texte de la QUESTION :
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M. Christophe Masse appelle l'attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale sur la situation de la gynécologie médicale dans notre pays. Malgré le rétablissement du diplôme de gynécologie médicale par décret du 1er février 2003, la mise en place des mesures indispensables au maintien des effectifs de gynécologues médicaux n'est toujours pas assurée (à ce jour vingt postes d'interne ont été créés au lieu des cent dix-neuf postes nécessaires). Par ailleurs, aucun texte ayant force de loi ne garantit aux femmes l'accès direct aux gynécologues de leur choix, sans pénalisation financière, avec remboursement de la sécurité sociale, des consultations et des soins s'y rapportant. Enfin, le rapport du Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie menace gravement ces deux demandes en proposant la limitation de l'accès direct aux médecins spécialistes. Il lui demande quelles sont ses intentions en la matière et s'il peut garantir un système qui mette pour un avenir durable la santé des femmes hors de danger.
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Texte de la REPONSE :
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Le décret n° 2003-85 du 30 janvier 2003 modifiant le décret n° 88-321 du 7 avril 1988 relatif à l'organisation du troisième cycle des études médicales, publié au Journal officiel du 1er février 2003, individualise la gynécologie médicale. Les disciplines de gynécologie-obstétrique et gynécologie médicale seront créées à compter de l'année universitaire 2003-2004. Pour la première année d'application de la loi, il avait été décidé d'ouvrir au concours de l'internat 20 places. Pour l'année universitaire 2004-2005, les arrêtés du 30 avril 2004 ont maintenu à 20 le nombre de places offerts à l'internat pour la spécialité de gynécologie médicale. Cette décision se justifie par la nécessité de soutenir les spécialités médicales dont la démographie s'est affaiblie au cours des dernières années. Par ailleurs, le ministre de la santé et de la protection sociale tient à assurer que l'accès direct de toutes les femmes à leur gynécologue, dans les conditions actuelles de remboursement, reste garanti.
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