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Texte de la QUESTION :
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M. Alain Cortade appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de la mer sur les incidents qui affectent régulièrement la liaison aérienne Avignon-Paris. Depuis janvier 2004, ce sont plus de 27 vols qui ont été annulés, en raison de pannes techniques. L'appareil CRJ 100 semble en effet présenter une fragilité structurelle certaine, et qui le rend peu adapté à l'aviation commerciale. Le caractère récurrent de ces dysfonctionnements est particulièrement préjudiciable à l'activité de l'aéroport d'Avignon et constitue un handicap majeur que la ligne ne va pas pouvoir supporter longtemps. Face à une liaison ferroviaire toujours plus rapide et performante et dont le prix du billet est 3 fois inférieur, il est en effet difficilement concevable qu'un passager qui paie 478 euros puisse accepter d'être dérouté par bus vers Marseille, et qu'il mette finalement deux fois plus de temps pour se rendre à Paris que s'il avait utilisé le TGV. Par ailleurs, ces perturbations risquent de nuire plus généralement à l'activité économique du département de Vaucluse. Le maintien en activité de l'aéroport d'Avignon contribue non seulement au développement du tourisme mais facilite aussi les déplacements des décideurs économiques dont les allers-retours entre Paris et le Vaucluse sont capitaux pour la conduite de leurs affaires. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il envisage de prendre afin de remédier à ces dysfonctionnements particulièrement dérangeants.
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Texte de la REPONSE :
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La desserte d'Avignon au départ de Paris, assurée par la compagnie Air France au moyen d'appareils de type Canadair Regional Jet affrétés auprès de sa filiale Brit Air, a été perturbée par de nombreuses irrégularités d'exploitation et annulations au cours des quatre premiers mois de l'année 2004. Selon la compagnie Air France, ces dysfonctionnements ne sont pas imputables au type d'appareil exploité, qui donne pleine satisfaction sur d'autres liaisons intérieures. Sur ces quatre mois, 9 % des vols programmés ont été annulés, dont un cinquième pour des raisons non imputables à l'exploitant (contrôle aérien et météorologie notamment). Près de la moitié des annulations imputables à la compagnie sont dues à un conflit social interne. Conscientes de l'importance d'une meilleure qualité de service sur cette liaison reliant la capitale à Avignon, indispensable à l'activité de l'aéroport d'Avignon-Caumont ainsi qu'au développement économique du Vaucluse, et dans le contexte d'une vive concurrence avec le TGV, Air France et Brit Air ont pris plusieurs mesures pour améliorer la régularité et la ponctualité des vols. Dans le courant du mois d'avril un second mécanicien a été affecté à l'escale d'Avignon, et des modifications d'horaires ont été apportées sur le réseau, afin d'aménager des plages horaires plus étendues pour l'entretien des appareils affectés à la desserte d'Avignon. Par ailleurs, une issue a été trouvée aux difficultés sociales traversées par Brit Air au premier trimestre. Enfin, les problèmes d'exploitation des vols vers Avignon font désormais l'objet d'un traitement prioritaire. En conséquence, durant les mois de mai et juin, seul 1,5 % des quatre cents vols prévus entre Paris (Orly) et Avignon ont fait l'objet d'une annulation, soit un taux de régularité dans les normes de la profession.
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