Texte de la REPONSE :
|
L'attention du Gouvernement a été attirée sur le coût, les objectifs et les résultats de la récente campagne publicitaire conduite par l'ANPE à la télévision, alors que l'Agence venait de se doter courant 2003 d'un nouveau logo qui avait soulevé nombre de protestations. La préoccupation première de l'ANPE est de bien répondre à la première attente des demandeurs d'emploi : accéder au plus grand nombre d'offres d'emploi. Or, le marché des offres d'emploi, et donc du recrutement, est devenu en quelques années très concurrentiel entre les sites emploi, les entreprises d'intérim, les cabinets de recrutement... L'Agence, afin de maintenir sa part sur le marché de l'emploi (part qui a déjà progressé de près de vingt points depuis dix ans : 20,8 % en 1990 et 37 % en 2004) a besoin de se doter d'outils de communication plus puissants et plus fréquemment actualisés, au même titre qu'une entreprise de services. Son image doit être utilisée comme un levier d'action, comme c'est le cas pour toutes les entreprises de service. C'est la raison pour laquelle l'Agence a changé son identité visuelle et s'est adressée directement à ses clients et notamment les chefs d'entreprise, à travers une communication à la télévision. Quant au coût de cette campagne, il ne constitue pas une dépense supplémentaire. Il est compris dans le budget communication de l'ANPE qui représente, en 2004, 0,43 % du budget global de l'ANPE (contre 0,46 % en 2003). Par ailleurs, il n'a aucun lien avec les crédits de prestations aux demandeurs d'emploi qui ont atteint un niveau inégalé en 2003, passant de 474,6 millions d'euros en 2002 à 514,5 millions en 2003, soit une hausse de 8,4 %.
|