Texte de la REPONSE :
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Le développement de l'enseignement des langues vivantes constitue un enjeu majeur de notre système éducatif. Liberté de choix et diversification en constituent deux principes cardinaux. Le public cependant, pour des raisons historiques, politiques et économiques objectives mais aussi à cause de représentations plus subjectives tenant au degré supposé de difficulté d'apprentissage des langues, plébiscite deux langues - l'anglais et l'espagnol. L'allemand en particulier est desservi par une image de langue difficile que les gens s'en font, plus à tort qu'à raison, alors qu'il convient, en raison de l'importance de la relation bilatérale franco-allemande, de le soutenir. Le récent conseil des ministres conjoint franco-allemand qui s'est tenu à Berlin le 26 octobre dernier a décidé à cet effet d'accroître de 50 % le nombre des « apprenants » d'allemand en France et, plus précisément, d'ici cinq ans d'augmenter : de 20 % le nombre des élèves apprenant l'allemand en primaire ; de 20 % le nombre des classes européennes (à partir de la 4e : LV 1 allemand + une discipline enseignée dans cette langue, généralement l'histoire) ; de 50 % le nombre des classes dites « bilangues » anglais-allemand (deux langues dès la sixième). La circulaire n° 2004-015 du 27 janvier 2004, a permis d'anticiper cette dernière mesure en préconisant l'introduction de l'étude de la deuxième langue vivante avant la classe de quatrième en collège. Des propositions pour améliorer l'apprentissage et la maîtrise des langues par les jeunes Français sont actuellement à l'étude dans le cadre de la préparation du projet de loi d'orientation qui sera présenté au Parlement au début de l'année 2005.
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