FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 48609  de  M.   Nudant Jean-Marc ( Union pour un Mouvement Populaire - Côte-d'Or ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale
Ministère attributaire :  éducation nationale
Question publiée au JO le :  12/10/2004  page :  7876
Réponse publiée au JO le :  12/04/2005  page :  3800
Rubrique :  enseignement
Tête d'analyse :  programmes
Analyse :  code de la route
Texte de la QUESTION : M. Jean-Marc Nudant appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le récent projet émis par le président du Conseil national de sécurité routière d'impliquer davantage l'école dans la formation au permis de conduire. Afin de former de futurs citoyens responsables au volant, il s'agirait de faire prendre conscience, dès le plus jeune âge, des dangers de la route. L'enseignement se prolongerait plus formellement au collège avec des cours pour apprendre le code de la route. Ainsi, une initiation précoce au code de la route favoriserait une prise de conscience des dangers et des limites à ne pas dépasser au volant. Les moniteurs d'auto-écoles conserveraient leurs prérogatives, puisqu'ils seraient détachés et rémunérés en conséquence, pour intervenir dans les classes. Il souhaiterait donc savoir s'il pense favoriser prochainement l'application de ce projet dans les écoles.
Texte de la REPONSE : Le ministère de l'éducation nationale prend une part active dans l'éducation à la sécurité routière des jeunes puisque l'article L. 312-13 du code de l'éducation prescrit, dans les enseignements de l'école et du collège, une éducation à la sécurité routière dont les modalités ont été définies par le décret et l'arrêté du 12 février 1993. En outre, le renforcement de la lutte contre l'insécurité routière engagée par le Gouvernement a conduit à préciser les conditions de cette éducation par trois textes publiés au Bulletin officiel de l'éducation nationale n° 40 du 31 octobre 2002 qui prévoient : une continuité pédagogique, de la maternelle à la fin du collège pour l'acquisition de savoirs et de comportements réfléchis face aux dangers de la route, une validation des acquis réalisés en milieu scolaire à la fin de l'école primaire avec l'attestation de première éducation à la route (APER), au collège grâce à l'obtention de deux attestations scolaires de sécurité routière (ASSR). Ces deux attestations constituent des étapes importantes, puisque, d'une part, l'ASSR de premier niveau, délivrée en classe de cinquième, est un préalable obligatoire aux cinq heures de pratique permettant d'obtenir le brevet de sécurité routière (BSR) et, d'autre part, l'ASSR de second niveau, délivrée en classe de troisième, est désormais obligatoire pour s'inscrire à l'épreuve théorique du permis de conduire. Des outils et des ressources ont été réalisés pour aider les enseignants : une brochure, « La sécurité routière à l'école primaire », dans une version entièrement nouvelle est en cours de diffusion dans les écoles publiques et privées sous contrat ; pour les collèges et établissements publics et privés, un livret de préparation, « La sécurité routière dans les disciplines au collège », est mis à leur disposition chaque année. Si l'examen du code de la route ne relève pas de la responsabilité du ministère de l'éducation nationale, ce dernier contribue à y préparer les élèves à travers un enseignement obligatoire, intégré à l'ensemble des champs disciplinaires. Les enseignants font prendre conscience aux jeunes des dangers de la route et leur donnent les connaissances nécessaires à l'acquisition de comportements responsables.
UMP 12 REP_PUB Bourgogne O