Texte de la QUESTION :
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M. Jean-Paul Anciaux appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales sur les inquiétudes exprimées par les éleveurs de bovins du département de Saône-et-Loire à propos des modalités d'application de la conditionnalité des aides prévues dans le cadre du compromis de Luxembourg de juin 2003, et notamment le maintien des prairies permanentes. En effet, les prairies temporaires de plus de cinq ans seront désormais définies comme des prairies permanentes. L'application rétroactive de cette définition prendrait en défaut des pratiques culturales couramment répandues consistant à cultiver des prairies temporaires sur six à huit ans, voire plus, et à les retourner dans le cadre de la rotation agronomique des cultures de l'exploitation. Il lui demande donc que l'application de la définition des prairies permanentes à compter de 2003 se fasse sans conséquence rétroactive de manière à ne pas pénaliser les agriculteurs qui auraient toujours maintenu ces surfaces en herbe.
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