Texte de la REPONSE :
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Le partenariat d'exception que nous construisons avec l'Algérie a pour premier objectif de répondre aux fortes attentes de nos deux peuples, qui sont nourries par une proximité historique, géographique, humaine, économique et culturelle sans équivalent. Au coeur de ce partenariat, il y a bien sûr le développement d'un véritable travail de mémoire. D'importants progrès ont déjà été réalisés en ce sens depuis la signature de la déclaration d'Alger signée le 2 mars 2003 par les deux chefs d'État lors de la visite d'État du Président de la République en Algérie. Les programmes de réhabilitation des sépultures civiles françaises en Algérie et de duplication des actes d'état civil des rapatriés sont aujourd'hui bien engagés. Des avancées sont constatées en matière de circulation des harkis même si des difficultés subsistent. Le ministère des affaires étrangères travaille sur ces questions en étroite liaison avec la mission interministérielle aux rapatriés. La relation assainie, confiante et privilégiée que nous construisons avec l'Algérie sera consacrée par le traité d'amitié que nous avons pour objectif de conclure en 2005. Ce texte devra notamment définir les mécanismes et les structures les mieux à mêmes de faire vivre et évoluer notre partenariat. Cette réflexion sera menée dans le souci partagé de favoriser, dans la durée, le rapprochement souhaité par nos deux peuples.
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