Texte de la REPONSE :
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Le rapport d'information du 10 décembre 2003 sur la mondialisation propose d'instituer une réunion annuelle des responsables des organisations internationales sous l'égide du secrétaire général des Nations unies. Cela correspond au souhait exprimé avec constance par la diplomatie française d'améliorer la cohérence et l'efficacité du système international. Cette volonté, que partage l'actuel secrétaire général, M. Kofi Annan, s'est d'ores et déjà traduite par plusieurs réformes : amélioration de la coordination au niveau central avec la mise en place d'un groupe des Nations unies pour le développement (GNUD) qui regroupe les vingt-cinq agences opérationnelles des Nations unies et cinq observateurs (dont la Banque mondiale) ; instauration d'une réunion des chefs d'agence. Il s'agit du comité de coordination des chefs de secrétariat (CCS/CEB), qui rassemble deux fois par an les chefs des institutions spécialisées, des fonds et programmes des Nations unies ainsi que des institutions de Bretton Woods et de l'OMC, tantôt à New York, tantôt dans une ville siège de l'une des institutions du système. Le CCS a une vocation de coordination du système multilatéral dans le domaine économique et social. Il est doté à cette fin de plusieurs sous-comités permanents, dont l'un chargé de la coordination des programmes ; réunion annuelle, au printemps, du Conseil économique et social de l'ONU (ECOSOC) avec les institutions de Bretton Woods (FMI, Banque mondiale) et l'Organisation mondiale du commerce afin de travailler en commun au suivi des objectifs fixés lors de la conférence de Monterrey sur le financement du développement. Cet effort de coordination fait partie des priorités de nos actions à l'ONU. Les actions entreprises dans ce sens devront se poursuivre, notamment par une réforme ambitieuse des agences opérationnelles de l'ONU et par la création d'une enceinte mondiale efficace et légitime de gouvernance dans le domaine économique et social. L'année 2005 constitue de ce point de vue une importante occasion à saisir. La France compte jouer un rôle actif pour les promouvoir.
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