FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 54375  de  M.   Amouroux Pierre ( Union pour un Mouvement Populaire - Yvelines ) QE
Ministère interrogé :  transports et mer
Ministère attributaire :  transports et mer
Question publiée au JO le :  28/12/2004  page :  10413
Réponse publiée au JO le :  29/03/2005  page :  3369
Rubrique :  Union européenne
Tête d'analyse :  directives
Analyse :  activités portuaires. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Pierre Amouroux appelle l'attention de M. le secrétaire d'État aux transports et à la mer sur le projet de directive relative aux services portuaires. En effet, un premier projet fut proposé en 2003 mais a fait l'objet de vives inquiétudes de la part des professionnels dans ce domaine. C'est la raison pour laquelle le Parlement européen n'avait pas adopté en l'état ledit projet de directive. À cet égard, un nouveau projet est soumis par la Commission européenne pour adoption. Certaines mesures du projet initial n'ont pas été retenues dans la nouvelle version contrairement aux mesures concernant le monopole des dockers. Par conséquent, il souhaite savoir quelle est la position du Gouvernement à ce sujet.
Texte de la REPONSE : La Commission, seule institution européenne dotée du pouvoir d'initiative en matière législative, a présenté le 13 octobre 2004 une nouvelle proposition de directive concernant l'accès au marché des services portuaires. Elle estime qu'il est nécessaire, dans l'intérêt des opérateurs, des autorités et des consommateurs, de mettre en oeuvre des règles spécifiques claires en la matière. La nouvelle proposition intègre en partie des modifications apportées dans le cadre de la procédure précédente de codécision entre le Conseil et le Parlement européen. Compte tenu du rejet par le Parlement européen du premier projet de directive en novembre 2003, le Gouvernement s'attachera à un examen attentif de cette nouvelle proposition, notamment quant aux dispositions relatives à l'obligation d'autorisation, à leur durée maximale, à l'auto-assistance, aux compensations en fin d'autorisation et aux mesures de transition, en concertation avec les représentations nationales des acteurs portuaires. Le gouvernement français veillera aussi, comme il l'a fait lors de l'examen du texte précédent, à garantir le niveau de professionnalisme et de qualification des organismes et des personnels qui fournissent des services portuaires et qui participent à divers degrés à la sécurité et à la sûreté des ports. Il sera aussi très attentif aux conditions sociales applicables aux services portuaires. Les services portuaires, particulièrement dans le secteur de la manutention, se développent actuellement en Europe d'autant plus vite que des investissements privés peuvent être mobilisés. Ainsi, le gouvernement français veillera également à ce que les futures dispositions de cette directive ne freinent pas ces investissements, plus que jamais nécessaires à l'essor des places portuaires et donc à l'emploi.
UMP 12 REP_PUB Ile-de-France O