Texte de la REPONSE :
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L'objectif initialement fixé de signer avant le 31 décembre 2003 près de 8 000 conventions tripartites était irréaliste. Chacun s'accorde à le reconnaître. 1 400 conventions seulement auront été signées au cours des années 2001-2002. Le maintien de l'échéance initiale était de nature à démobiliser les acteurs et à entraîner des signatures dans la précipitation, au détriment de la qualité. Le Gouvernement entend faire coïncider le programme pluriannuel de médicalisation qui prend fin en 2005 avec l'échéance de signature des conventions. L'annexe du projet de loi de financement de la sécurité sociale le précise bien : l'objectif est de signer l'ensemble des conventions à l'horizon 2005. Seuls les cas les plus difficiles et les procédures ultimes interviendraient en 2006. Le Gouvernement s'attache à poursuivre la mise en oeuvre de la réforme avec détermination. Un chiffre en atteste : 1 800 conventions tripartites supplémentaires en 2003. Cet objectif figure dans la loi, il sera donc opposable à tous : responsables d'établissements, conseils généraux, services déconcentrés, mais aussi financeurs. L'incidence de la montée en charge des conventions sera naturellement imputée sur l'enveloppe médico-sociale en faveur des personnes âgées. Son ajustement sera envisagé, si nécessaire, en fonction du rythme de signature des conventions. Leur mise en oeuvre, dans le respect des engagements pris dans le cadre des programmes pluriannuels, se traduira en 2003 par la création de 4 000 places de services de soins infirmiers à domicile complémentaires, de 1 750 places d'accueil de jour pour les malades atteints de la maladie d'Alzheimer et de 750 places d'accueil temporaire pour cette même pathologie.
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