Texte de la QUESTION :
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M. François Liberti appelle l'attention de M. le ministre des solidarités, de la santé et de la famille sur les problèmes que rencontre l'unité du centre hospitalier universitaire de Montpellier dans laquelle est dispensé le traitement de la dystonie et qui, faute de moyens, est menacée de fermeture au premier trimestre 2005. Cette maladie rare appelée dystonie se caractérise par des mouvements musculaires incontrôlables pour le patient. Elle est traitée depuis peu par une nouvelle technique qui consiste en l'implantation d'électrodes dans le cerveau des malades. Depuis 1996, le professeur Philippe Coubes, chef du service de neurochirurgie B au CHU de Montpellier, a traité de nombreux patients - dont beaucoup d'enfants - avec succès, démontrant ainsi l'efficacité de ce traitement, conférant à son service le qualificatif de pôle d'excellence. Il est particulièrement révoltant qu'aujourd'hui, faute de moyens, ce procédé médical de pointe soit arrêté. Le CHU de Montpellier a demandé les budgets nécessaires, en vain. Le neurochirurgien dispensant ce traitement a tiré la sonnette d'alarme sans se faire entendre jusqu'à ce jour. Cette situation est révélatrice de la désertification dans laquelle la politique de santé publique est aujourd'hui plongée. En conséquence, il lui demande, au nom de plusieurs patients qu'il a rencontrés, de prendre les dispositions urgentes pour que le CHU de Montpellier soit doté de moyens permettant de poursuivre le traitement de la dystonie.
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