Texte de la REPONSE :
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Les aides versées par la France aux pays touchés par le raz-de-marée du 26 décembre dernier se décomposent de la manière suivante : pour ce qui concerne la phase d'urgence : 17,6 MEUR ont été versés avant la fin de l'année 2004 à la Croix-Rouge (5 MEUR) et à différentes agences de l'ONU (UNICEF, OMS, PAM) ainsi qu'au bureau de coordination des affaires humanitaire). Par ailleurs 1,6 MEUR du fonds d'urgence humanitaire du ministère des affaires étrangères ont été consacrés à l'aide humanitaire et au secours aux personnes. Le ministère de la défense a versé, pour sa part, une dépense exceptionnelle de 17,2 MEUR au titre de l'opération BERYX. Pour ce qui concerne la phase de post-urgence et de reconstruction : le Gouvernement a accordé une aide de 20 MEUR, auxquels s'ajoutent 3 MEUR provenant des agences de l'eau, pour financer des projets dans les principaux pays touchés par le raz-de-marée (Indonésie, Sri Lanka notamment), dans les secteurs jugés prioritaires : eau et assainissement, protection de l'enfance, santé, système d'alerte et de prévention. Ces priorités ne sont pas exclusives d'autres besoins identifiés sur le terrain. Enfin, le Gouvernement a proposé une facilité de crédits de 300 MEUR (avec une intervention de l'Agence française de développement et de la réserve pays émergents) à des conditions concessionnelles au bénéfice des principaux pays touchés par cette catastrophe.
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