Texte de la REPONSE :
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Les fonctionnaires du ministère de l'éducation nationale, comme les autres fonctionnaires, qui sont entrés en cessation progressive d'activité (CPA) avant le 1er janvier 2004, date d'entrée en vigueur de la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites, conservent le droit à la surrémunération qui était jusqu'alors la leur : travaillant à mi-temps, ils reçoivent, en plus de la moitié de la rémunération d'un temps plein, une indemnité correspondant à 30 % de leur traitement indiciaire brut. La somme de ces deux éléments correspond à environ 80 % de la rémunération d'un temps plein, ce qui est supérieur au taux maximum d'une pension de retraite de fonctionnaire, soit 75 % du traitement. Pour ces fonctionnaires, comme pour les autres fonctionnaires de la catégorie sédentaire, l'ouverture des droits à retraite se produit à l'âge de soixante ans ; la loi du 21 août 2003 n'a pas modifié cette règle générale. La durée d'assurance de quarante ans, soit 160 trimestres, n'est pas une condition d'ouverture des droits à retraite, mais la condition pour obtenir le taux maximum de la pension de fonctionnaire, lorsque l'année d'ouverture des droits est postérieure à l'année 2007. Compte tenu de l'incidence du relèvement progressif de la durée d'assurance de 156 à 160 trimestres, la loi du 21 août 2003 a permis aux fonctionnaires entrés en CPA avant 2004 qui en feraient la demande avant le 31 décembre 2004 et sous réserve de l'intérêt du service, de continuer leur activité après 60 ans afin de compléter leurs droits à pension : pour les agents nés en 1944 et 1945 jusqu'à leur 61e anniversaire, pour les agents nés en 1946 et 1947 jusqu'à 62 ans et pour les agents nés en 1948 jusqu'à 63 ans. Enfin, en ce qui concerne le congé de fin d'activité, cette forme de préretraite a été mise en extinction par la loi de finances pour 2004. L'un des objectifs de la réforme des retraites est en effet d'inciter les actifs à un allongement de la durée d'activité, afin d'assurer la pérennité des régimes de retraite par répartition. Toutefois, les fonctionnaires qui justifiaient, au 31 décembre 2002, de quarante années de services effectifs de fonctionnaires ou de quarante-trois années d'activité dont quinze années de services effectifs de fonctionnaires peuvent encore obtenir le bénéfice d'un congé de fin d'activité.
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