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Texte de la QUESTION :
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M. Henri Sicre appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le devenir de l'aide rééducative dans les écoles, des aides spécialisées au sein des RASED et de leur pluralité. En effet, la future loi d'orientation prévoit d'instaurer « le contrat individuel de réussite éducative ». Cette aide risque de se résumer à une aide pédagogique. Cela ne saurait convenir aux élèves dont les troubles en français et en mathématique ne sont que les symptômes d'un manque de cohérence entre le monde familial et le monde scolaire. Les RASED ont, semble-t-il depuis les années 1990, fait leur preuve et apporté la compétence de leur personnel. Il lui demande de bien vouloir faire le nécessaire afin que ces structures soient préservées et leurs moyens de fonctionnement améliorés.
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Texte de la REPONSE :
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Le projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école se fixe comme objectif d'assurer la réussite de tous les élèves. A cet effet, il est nécessaire d'apporter à tout moment de la scolarité une aide spécifique aux élèves qui éprouvent des difficultés ou présentent des besoins éducatifs particuliers. Dans certains cas, cette aide peut s'avérer nécessaire dès la maternelle. A l'école élémentaire, un programme personnalisé de réussite scolaire pourra être proposé aux élèves rencontrant des difficultés importantes. Pour atteindre l'objectif fixé par la loi, il est nécessaire de mobiliser l'ensemble des compétences qui existent dans l'école aujourd'hui, notamment celles des enseignants spécialisés ayant reçu une formation complémentaire et qui interviennent, pour beaucoup d'entre eux, dans les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED). Ces personnels sont des psychologues scolaires ; des instituteurs ou professeurs des écoles spécialisés chargés d'aides spécialisées à dominante pédagogique ; des instituteurs ou professeurs des écoles spécialisés chargés d'aides spécialisées à dominante rééducative. Les interventions de ces derniers sont requises pour certains élèves dont la situation exige une analyse approfondie et un accompagnement spécifique. Elles sont en particulier indiquées quand il faut faire évoluer les rapports de l'enfant à l'exigence scolaire, restaurer l'investissement scolaire ou aider à son instauration. En coopération étroite avec le maître de la classe, les interventions à visée rééducative ont pour objet de favoriser un engagement actif de l'enfant dans les différentes situations, la construction ou la restauration de ses compétences d'élève. Comme toute forme d'aide, la pertinence de ces interventions est liée à la qualité de l'analyse préalable des besoins de l'élève. En outre, dans le cadre de l'école, toutes les aides apportées doivent permettre une meilleure efficience dans les activités proposées en classe et dans les apprentissages. Cette finalité ne doit jamais être perdue de vue. Dans tous les cas, si la mise en oeuvre des dispositions de la loi peut conduire à réorganiser le fonctionnement des dispositifs existants pour accroître leur efficacité, elle ne conduit en aucune façon à remettre en cause la contribution qu'apportent tous les enseignants spécialisés - dans leur diversité - à la prévention et au traitement des difficultés scolaires.
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