Texte de la REPONSE :
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Dans le cadre des orientations et des priorités d'action dégagées par le conseil de sécurité intérieure, présidé par le Président de la République, et déclinées par le Gouvernement, le ministre d'État, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, met en oeuvre l'intégralité des moyens à sa disposition pour lutter contre l'islamisme en France. C'est ainsi que l'action complémentaire de la direction centrale des renseignements généraux et de la direction de la surveillance du territoire vise à identifier les lieux de prosélytisme et les individus apparaissant comme particulièrement impliqués. Par ailleurs, la mise à jour des circuits de financement constitue également une priorité de ces services. Enfin, des pôles régionaux de lutte contre l'islamisme radical sur les modalités de celui créé à la demande du ministre de l'intérieur, par le préfet de police de Paris en mai 2004, ont été institués. Ces pôles régionaux de lutte contre le fondamentalisme religieux coordonnent les actions qui visent à rétablir la légalité républicaine (par exemple, suivi des associations islamiques radicales, surveillance des lieux de prière en vue de l'expulsion des auteurs de propos incitant à la haine ou à la violence, contrôles des commerces, débits de boissons, restauration rapide, téléphonie, librairies, société de gardiennage et de sécurité... qui servent de lieux de rencontre aux islamistes radicaux ou qui sont sources de revenus utilisés pour le soutien logistique des réseaux fondamentalistes). Le pôle régional Provence-Alpes-Côte d'Azur a été installé à Marseille le 2 mars 2005. Il a notamment permis la reconduite à la frontière d'un individu déchu de la nationalité française pour complicité d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ainsi que l'expulsion du territoire d'un imam qui prônait l'apologie du terrorisme et incitait à la haine contre les communautés juive et chrétienne.
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