Texte de la REPONSE :
|
Dans le projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école, le principe faisant des parents des membres à part entière de la communauté éducative est réaffirmé avec force et le rôle des fédérations représentatives de parents dans l'expression des familles est clairement reconnu. S'agissant de la formation des parents d'élèves, l'article L. 236-1 du code de l'éducation prévoit déjà que l'État apporte une aide à la formation des représentants des parents d'élèves appartenant à des fédérations de parents d'élèves représentées au Conseil supérieur de l'éducation. Les fédérations de parents d'élèves ont demandé que les parents qui connaissent mal le système éducatif puissent recevoir, s'ils le souhaitent, une formation sur son fonctionnement et, déjà, des associations d'aide à l'insertion des parents d'élèves oeuvrent, particulièrement en direction des parents d'origine étrangère, ne parlant pas le français et par conséquent en grande difficulté pour appréhender les spécificités de notre système scolaire. Le rapport annexé au projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école dispose que les parents qui ont le plus de difficulté à suivre la scolarité de leurs enfants pourront bénéficier de l'action des « programmes familiaux locaux » initiés par l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme. Ces programmes sont destinés à rapprocher les familles de l'école, à les sensibiliser à la lecture et à organiser, le cas échéant, des cours d'alphabétisation. Afin que la mission de l'éducation nationale soit pleinement accomplie en partenariat avec les membres de la communauté éducative, le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche entend, par sa proposition, rapprocher les familles de l'école et ainsi faire face ensemble au problème de la violence dans les établissements scolaires.
|