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Texte de la REPONSE :
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Le ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, de la question relative à la possibilité de raz-de-marée sur les côtes françaises. Selon les experts, 80 % des tsunamis sont observés dans le Pacifique, 10 % dans l'océan Indien et entre 5 et 10 % en Méditerranée où l'intensité est en moyenne plus faible. Le littoral français est exposé au risque de tsunami. Sans atteindre la gravité du tsunami asiatique du 26 décembre 2004, de nombreux séismes ont provoqué près d'une vingtaine de tsunamis en Méditerranée au cours de plus de deux mille ans d'histoire, dont certains meurtriers comme en 551 le long de la côte libano-syrienne, en Égypte aux ive et xive siècles ou à Messine (Italie) en 1908. Les côtes françaises sont moins concernées que les côtes italiennes et turques, mais la présence de zones sismiques le long de la côte ligure ou algérienne est à considérer. L'activité volcanique pouvant générer des tsunamis est également à suivre : principalement celle, explosive, du Vulcano, dans les îles Eoliennes, au nord de la Sicile. Enfin, la configuration du talus continental, notamment le long de la Côte d'Azur, peut provoquer des avalanches sous-marines et, par effet domino, des tsunamis. Les dangers sont toutefois bien supérieurs dans les îles des Antilles, situées le long d'un arc de subduction générant des séismes de forte magnitude et donc pouvant créer des tsunamis importants. Il a été recensé plus de dix événements ayant provoqué un tsunami dans la région au cours des trois cents dernières années. La Polynésie française est également concernée car elle se trouve sur le trajet des tsunamis provoqués par les tremblements de terre au Chili. L'île de la Réunion est exposée au risque de tsunami déclenché dans l'océan Indien comme cela été le cas le 26 décembre 2004. En termes de probabilité d'occurrence et d'importance des dégâts, le risque direct dû aux séismes est bien plus important que celui résultant d'un tsunami. Il s'agit d'une préoccupation traitée très diversement à ce jour. Le ministre de l'écologie et du développement durable a présenté, le 8 décembre dernier, les grandes orientations d'un programme national de prévention du risque sismique dont certaines mesures concernent la prévention et l'alerte au tsunami.
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