FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 57778  de  M.   Cortade Alain ( Union pour un Mouvement Populaire - Vaucluse ) QE
Ministère interrogé :  affaires européennes
Ministère attributaire :  affaires européennes
Question publiée au JO le :  15/02/2005  page :  1502
Réponse publiée au JO le :  05/04/2005  page :  3456
Rubrique :  emploi
Tête d'analyse :  politique de l'emploi
Analyse :  plans locaux pour l'insertion et l'emploi. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Alain Cortade appelle l'attention de Mme la ministre déléguée aux affaires européennes sur l'avenir des plans locaux pour l'insertion et l'emploi (PLIE). En effet, destinés à stabiliser sur des emplois durables des personnes jusque-là écartées du fait de leurs difficultés sociales et professionnelles, ces plans sont principalement financés par le Fonds social européen (FSE). Il reste que la pérennité du système semble aujourd'hui remise en cause par l'élargissement de l'Union européenne à dix nouveaux pays qui prétendront dès lors eux aussi au Fonds social européen. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si les partenaires signataires de telles conventions continueront à bénéficier du soutien de l'Union européenne et s'ils pourront compter sur une réserve de Fonds social européen suffisante pour la prochaine programmation, qui interviendra dès 2007.
Texte de la REPONSE : L'honorable parlementaire a bien voulu appeler l'attention de la ministre déléguée aux affaires européennes sur la répartition future des fonds structurels européens à partir de 2007 et plus particulièrement sur la part qui sera consacrée au FSE, qui participe au financement des plans locaux pour l'insertion et l'emploi (PLIE). Les discussions sur le futur cadre financier pluriannuel de l'Union européenne pour la période 2007-2013 se sont engagées après l'adoption par la Commission, le 14 juillet dernier, de cinq propositions de règlements relatives à la politique de cohésion pour la période 2007-2013. Le Gouvernement attache la plus grande importance à la politique de cohésion. Il s'agit de l'une des grandes politiques de l'Union, dont la vocation après 2007 sera principalement de réduire les écarts de développement avec les nouveaux États membres, mais aussi de contribuer sur tout le territoire de l'Union à la mise en oeuvre des objectifs de Lisbonne, à travers l'objectif de compétitivité. Les autorités françaises sont favorables à ce qu'une intervention significative dans les autres régions de l'Union perdure après 2006 et prenne le relais des actuels objectifs 2 (reconversion économique et sociale) et 3 (éducation, formation et emploi), dont plusieurs de nos régions bénéficient actuellement. Le Gouvernement veillera également à ce que soit prise en compte la situation spécifique des « régions ultra-périphériques » de l'Union européenne. L'enveloppe financière consacrée à la politique de cohésion devra naturellement être compatible avec un budget correspondant aux contraintes financières pesant sur les budgets des États membres. Le gouvernement français sera extrêmement attentif à la part qui sera allouée aux projets dans les régions de l'Union n'entrant pas dans le champ de l'actuel objectif 1. Elle ne saurait être résiduelle. Cette intervention, allouée sur une base sectorielle ou géographique, devra privilégier un nombre réduit de thèmes et actions garantissant une meilleure valeur ajoutée communautaire. Elle devra prioritairement permettre de soutenir les projets consacrés au renforcement de la compétitivité dans les régions bénéficiaires. Les plans locaux pour l'insertion et l'emploi (PLIE), qui constituent un dispositif de mise en cohérence des interventions publiques au plan local afin de favoriser l'accès ou le retour à l'emploi des personnes les plus en difficulté, pourraient, via le FSE, ainsi continuer à bénéficier des financements communautaires.
UMP 12 REP_PUB Provence-Alpes-Côte-d'Azur O