Texte de la REPONSE :
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Le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche est convaincu de l'importance des langues anciennes dans la formation intellectuelle des collégiens et des lycéens, et met tout en oeuvre pour réduire l'érosion subie ces dernières années. Actuellement, les langues anciennes sont proposées aux élèves dès la classe de cinquième pour le latin, et à partir de celle de troisième pour le grec ancien. Au lycée, elles constituent une des spécialités de la série littéraire du baccalauréat général et figurent en options facultatives dans toutes les séries générales. Leur coefficient aux épreuves facultatives du baccalauréat a d'ailleurs été augmenté. Si la situation dans les collèges est relativement stable, la désaffection est sensible au lycée, plus particulièrement en ce qui concerne le latin, puisqu'une diminution des effectifs s'observe à l'entrée en 2e. En 1985-1986, 26,2 % des classes de 5e, 4e et 3e de collège (public et privé sous contrat) suivaient un enseignement de latin, 1,7 % des élèves de 3e un enseignement de grec ancien. En second cycle, 12,4 % des élèves suivaient un enseignement de latin, 1,6 % un enseignement de grec ancien. En 1995-96, 24 % des élèves de collège suivaient un enseignement de latin, 1,7 % un enseignement de grec ancien. En second cycle, 7,3 % des élèves suivaient un enseignement de latin, 1,2 % un enseignement de grec ancien. Selon les dernières données statistiques, en 2003-2004 ce sont 19,5 % des élèves de collège qui ont suivi un enseignement de latin, et 2,2 % un enseignement de grec ancien. En second cycle, 4,2 % des élèves ont suivi un enseignement de latin, 1 % un enseignement de grec ancien.
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