Texte de la REPONSE :
|
Le commandant de l'armée française qui a été tué le 9 janvier 2005, lors d'un échange de tirs entre un détachement de militaires israéliens et un élément du Hezbollah, se trouvait au Sud-Liban, dans la zone sensible des fermes de Chebaa. Cet officier était détaché auprès de l'Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST). Composé de 153 observateurs militaires originaires de 23 pays, dont 52 officiers, l'ONUST a pour objectif d'assurer une mission de surveillance du cessez-le-feu dans cette région du Proche-Orient, à la suite de la résolution 50 du Conseil de sécurité de l'organisation des Nations unies (ONU) approuvée le 29 mai 1948. Une enquête diligentée par les instances de l'ONU est actuellement en cours afin de déterminer les circonstances précises de ce drame. Le ministère de la défense n'est pas en mesure de délivrer d'information supplémentaire avant son aboutissement.
|